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samedi 29 juin 2019

Princess Jellyfish T.8 à 11- Higashimura Akiko

Suite des aventures de nos amies otaku lancées dans la création de leur marque de vêtements.




Et de tome en tome les choses évoluent lentement. Tsukimi commence un peu a dépasser sa timidité mais à toujours du mal à comprendre les choses même quand elle lui sont dites clairement, tant elle les pense impossible. Son cerveau est paramétré de telle façon que lorsque le frère de Kuranosuke l'invite plusieurs fois à dîner et lui balance un "je t'aime" entre le plat et le dessert, suivi d'une lettre de demande en mariage, elle arrive à la conclusion qu'il lui ment, ou la manipule, ou que les extraterrestres lui ont implanté une puce cérébrale à son insu de telle sorte qu'elle comprend mal ce qu'on lui raconte...

Par contre exit depuis quelques tomes Madame Inari, qui le harcelait sexuellement, au point que je me dis que l'auteur avait lancé cette amorce et qu'elle a changé d'avis en cours de route,et s'oriente vers une relation Shu/Tsukimi et lieu de l'attendue relation Kuranosuke/Tsukimi. Pas de drame, pas de retournement de situation ou de changement d'avis, et, hormis l'héroïne obtue qui semble refuser de comprendre, on semble s'orienter vers une relation sentimentale partagée et sans heurt. Normale. Limite, et même si je ne suis pas friande d'histoire sentimentale, je me doutaisbien que je ne pourrais pas y couper dans un josei, ça fait du bien dans un manga que les choses ne tournent pas au drame 10fois par tome.



Pour le reste, ce sont les vicissitudes de la création d'une jeune marque, où chacune trouve progressivement sa place: Jiji se souvient qu'elle a étudié la comptabilité des années avant, et vu qu'elle se débrouille en informatique, a une place toute trouvée pour tout ce qui est compta/ gestion du site internet et des bons de commande. Hormis le fait qu'il n'y a pas de salaire, en voilà une de lancée dans la vie professionnelle, et elle travaille bien!
Nomu-san la collectionneuse de poupées travaille aussi très bien, habituée qu'elle est des salons d'exposition pour les vêtements de poupée qu'elle fabrique et vend déjà...
Chieko sert d'intendante à la société, s'occupant des locaux, et de l'approvisionnement et arrive à être plus roublarde que sa mère ( à qui elle ressemble comme deux goûts d'eau)pour retarder la vente.
Mayaya la grande asperge est toute désignée pour servir de mannequin vivant ( tartinée de colle à bois!) pour la réalisation des prototypes, et Banba.. reste Banba, la mascotte qui n'a pas encore trouvé sa place.
quand à Kuranosuke, son " secret" n'est pas encore découvert, mais au point où on en est, il y a a parier que les amars l'ayant acceptée comme fille, elles ne sont pas loin d'accepter l'existence de la moitié mâle de l'univers, d'ailleurs , malgré les règles d'exclusion de la résidence Amamizu, Shû et son chauffeur commence à pouvoir y entrer sans être fichus dehors et sans que les filles ne se figent à leur vue.




Les jolies filles aussi ne sont plus vraiment des ennemies que ce soit Kuranosuké sous son identité de Kurako ou la jolie indienne au langage très familier qui représente la société de tissus avec laquelle la marque travaille.
Moment sympa: les otaku décident de participer à une manif avec les retraités du quartier pour protester contre leur expropriation, mais surtout parce que c'est une chose qu'elles veulent tenter une fois dans leur vie ( c'est vrai que la manif n'est pas au Japon un sport national comme en France et les occasion d'en rejoindre ou d'en organiser une ne se présentent pas aussi souvent. Par contre leur point de vue de ce qu'est une manif se situe quelque part entre le carnaval (on y va, mais déguisées, qui en méduse, qui en général chinois, qui en mascotte d'une ligne de train..) et mai 68, pavés et cocktails molotov prêts à servir,carrément!




Bref, le manga continue son petit bonhomme de chemin, et perd il est vrai un peu de dinguerie, maintenant que les asociales commencent à devenir " normales". C'est dommage. J'espère que les nouveaux personnages qui arrivent vont redynamiser le tout qui commence à piétiner un peu. Et ce que évidemment comme il s'agit d'une version contemporaine de Cendrillon, tout va immédiatement réussir, même dans un contexte de marasme économique,

Donc bon, je n'en attends toujours rien de spécial. Encore 4 tomes avant d'arriver à la fin de la publication française, que je vais essayer de lire avant de repartir pour un mois et demi dans le sud de la France quand même..après je ne sais même pas si je serai encore là quand les 2 ultimes tomes paraîtront, et je suis quasiment sûre que la série n'est pas disponible  au minuscule rayon manga de ma ville d'origine, donc même pas sure de pouvoir la finir un jour.

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