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samedi 28 novembre 2015

Corpse Party ( Jeu video PSP)

Depuis que j'ai trouvé une PSP d'occase, je trouved e temps en temps des titres qui m'intéressent.
J'avais un oeil depuis longtemps sur la série des Corpse Party, une série de jeux d'horreur assez anciens (le premier date de 96) mais qui n'avaient pas été traduits du japonais ou ne correspondaient pas au matériel que j'avais. C'est chose faite avec cette édition, en anglais, disponible sur plusieurs supports ( mais pas sur Android, c'est ballot).. mais au final j'ai réussi à me le procurer (en farfouillant du côté des émulations, mais chut...).

Je vous donne le titre entier: Corpse Party blood covered, repeated fear. Car il y a une foule de jeux, officiels ou non ( et même un anime et un manga) dans la même franchise. A partir de maintenant, je l'appelerai juste Corpse Party, mais c'est donc à la version PSP que je fais référence. Un jeu de type visual novel avec des choix à faire qui peuvent influence le cours de l'histoire (et souvent pour un game over brutal), et des cinématiques ou CGs (images fixes "à collectionner" qui vont se mettre dans la galerie du jeu) mais aussi RPG à l'ancienne pour la manière de se déplacer en vue de dessus.

ATTENTION:ce sujet peut heurter la sensibilité des adultes - qui sont bien plus choqués par la violence que pas mal d'enfants faut le reconnaître - donc si vous vous attendez à quelque chose de mignon, passez votre chemin. Toi qui entre ici abandonne toute espérance, si je traduis le titre mot à mot ça donne " fête des cadavres, couverts de sang, peur à la chaîne".
 Donc oui, ça annonce le programme, ça va SAIGNER!

exemple du graphisme type RPG, en fond avec boite de dialogue qui indique qui parle, au dessus, en cours de jeu.

Donc de quoi ça parle?
Nous sommes dans un lycée au Japon , à la fin de la journée de la culture ( une de ces fêtes scolaires dont le Japon a le secret) et un groupe d'amis a décidé de se rassembler dans une classe vide:
il y a Satoshi, le trouillard; Naomi, la fille pétulante, Ayumi qui aime les histoires de fantômes et faire peur aux autres, Yoshiki le joyeux drille un peu loubard, Seiko la meilleure amie de Naomi, Shige l'amateur de théâtre, Yuka, la petite soeur de Satoshi, Mayu qui déprime car elle doit changer de lycée et quitter ses amis, et Yui-sensei, professeur  à peine plus âgée que ses élèves qui a monté avec Ayumi une blague pour faire peur aux autres élèves.
Tout ce monde s'apprête à rentrer chez lui, mais Ayumi a une idée pour remonter le moral à Mayu: un rituel bizarre qui consiste à prononcer une formule magique trouvée sur le net en déchirant une figurine de papier nommée Sachiko .


Chacun devra garder son morceau pour "conserver l'amitié". Mais au moment de partir, un tremblement de terre se produit et le lycée s'écroule.
C'est Naomi qui se réveille en premier dans un endroit qui ressemble au lycée, sans l'être vraiment: elle a été projetée dans une dimension parallèle et se trouve dans l'école primaire qui se tenait au même endroit des décennies plus tôt, une école qui a connu une succession d'accidents, de suicides et de disparitions ayant entraîné sa fermeture.
Elle se blesse en allant secourir Seiko qui est évanouie un peu plus loin. Les deux filles vont alors explorer le bâtiment abandonné où un fantôme les informe de la chance qu'elles ont d'avoir échoué ici ensemble, car elles pourront mourir ensemble, c'est moins triste.
Car leurs autres amis, sont peut-être là, ou peut être pas, ils est possible qu'ils aient atterri dans un autre espace-temps, la solution pour les retrouver étant d'arriver à franchir les espaces-temps, dans un sens pour aller vers eux, ou dans l'autre pour les faire revenir.

un petit moment tranquille, où les filles se reposent à l'infirmerie en plaisantant pour éviter de penser qu'elles préfèreraient être ailleurs. Ca ne va pas durer.. le moment de tranquillité, je veux dire!

Et donc commence une loooongue exploration des bâtiments délabrés où on trouve des bouts de journaux révélant les drames qui s'étaient passés à l'école primaire, des squelettes, de petites flammes bleutées ( fantômes qui ont souvent des choses importantes à dire.. ou juste flippantes), ombres qui vous attaquent, cheveux qui bloquent les portes....tout ce qu'on peut trouver dans les légendes urbaines japonaises en fait.
Et des chandelles, très importantes: ce sont les points de sauvegarde, et il faut sauver régulièrement ce jeu.. car oui on peut y mourir, et pas de manière bien agréable.

Là, par exemple, c'est très mal engagé pour elle.

On a donc des phases d'explorations de lieux à la recherche d'items, comme dans un RPG normal en vue de dessus, entrecoupé de scènes dialoguées avec illustrations ( ce qui est pas mal, car il est difficile de différencier au premier coup d'oeil les personnages en pixels.) D'ailleurs à la base il s'agit d'un jeu fait sur RPG maker qui, grâce à son succès, a été amélioré, développé, transposé sur  divers supports.
Mais toujours en gardant l'esprit graphique du début, et ça j'apprécie. Le tout lié par une histoire à la manière d 'un visual novel, type " j'entre" ou " je n'entre pas j'ai trop peur", qui peuvent mener à des événements différents.
brrrr.. sordide!

Autre point: ce jeu EST sadique: en fait, il est divisé en 5 chapitres, et il y a une seule manière de débloquer le chapitre suivant: réussir la "bonne fin" du précédent.  Vous allez comprendre pourquoi je mets bonne fin entre guillemets.

Même en suivant un walktrough ( parce qu'à un moment, je n'arrivais vraiment pas à m'en sortir pour trouver un item, j'ai donc cherché, et décidé, pour une première exploration de suivre le pas-à-pas, pour ne pas perdre lamentablement en moins de 10 minutes), il y a des personnages qui vont mourir quoi qu'on fasse.  Il y a des vrais choix qui peuvent amener un game over brutal en très peu de temps et des faux choix ( le résultat sera le même, juste les dialogues qui vont différer un peu.
Donc premier test du premier chapitre: l'une des deux meurt. J'ai pensé que je m'étais plantée à un moment, peut être parce que j'ai donné la mauvaise réponse au dernier choix, ou fouillé un cadavre et trouvé sa carte d'identité et que son fantôme venait se venger.. mais non, c'est le scénario. Le personnage va mourir. Quoi que je fasse. C'est CA la bonne fin?
Oui.. parce que dans la mauvaise fin, les DEUX meurent. Ah, et il y a les items maudits aussi: certains journaux ou papiers doivent être lus pour progresser, d'autres... entraînent un game over.
Ce que voient les personnages
Ce que voit le joueur.. c'est pas mal fichu comme alternance je trouve.

Je précise à toute fin utile que le jeu joue plus sur l'ambiance hormis quelques images fixes saignantes ( et prouve qu'il n'y a pas besoin de super graphismes méga réalistes pour faire un bon jeu de trouille .. c'est en fait mieux, sinon ça serait au delà du gore cette histoire), et la suggestion: les morts ne sont pas montrées directement: soit elles se passent pendant que le joueur est obligé de séparer ses personnages pour les phases d'exploration.. et retrouve simplement l'autre mort en revenant, soit l'écran vire au noir ( on suppose que le personnage ferme les yeux ou s'évanouit de peur et le carnage est seulement entendu... ça fiche les jetons, hein?)

traduction : haaaaaa! que.. que.. qu'est-ce que c'est que ça?!
Seiko est quand même bien à l'aise avec les détails genre " kyaaaaah, je viens de marcher sur un morceau de cadavre plein de sang, c'est écoeurant, ça a fait "scouitch", j'en ai plein mes chaussures, je me demande quel morceau c'était, surement un bout d'intestin...."
et là on a la réaction logique de Naomi, celle qu'on a même rarement dans les films parce que ce n'est pas "joli": s'éloigner pour vomir, autant pour avoir trouvé un cadavre en miettes que par le commentaire de Seiko et l'ambiance glauque à souhait. A savoir donc: les morts ne sont pas forcément visibles, mais les dialogues ne font pas dans la dentelle par moments

Non, ce n'est pas la fin, du jeu.. juste une "trouvaille" des deux copines au détour d'un couloir. C'est.. sympa comme décor
Oui je ne l'ai pas encore dit, mais la musique est sympa, les bruitages aussi et le jeu est entièrement doublé pour les passages de dialogues ( en japonais, mais comme au Japon le doublage est un art, souvent, le résultat est très bon et contribue grandement à l'ambiance, malgré les voix de filles un peu gnangnan par moment, les moments de terreurs sont vocalement bien rendus...)

Chapitre deux: le jeu passe à ce qu'il advient aux autres personnages dans une autre dimension, et laisse en plan la survivante du chapitre un seule avec le cadavre de sa copine. Sadique!
Je pense qu'on arrivera à un moment où les différentes intrigues se croisent, mais je n'y suis pas encore. Car le jeu est long, il y a beaucoup de dialogues ( en anglais, donc un poil plus long mais désolée il n'y a pas de patch en français, c'est dommage car c'est vraiment un bon jeu de trouille). Compter 1h30 par chapitre - si vous ne tombez pas de suite dans le game over, ça va de soi.
rhaaa, fantôme de l'infirmerie, je te déteste!!!!

P*t*in de fantôme de m*rd* dans l'infirmerie, je ne sais pas combien de fois j'ai du recommencer et crever misérablement avant d'arriver à passer. Si ce truc te touche 4 fois, c'est game over, sauf qu'il faut d'abord  voir apparaître le fantôme, s'en prendre une, essayer d'ouvrir la porte, tenter 2 fois de brûler les cheveux qui la bloquent, traverser toute la pièce pour aller chercher de l'alcool à brûler - parce qu'évidemment, on ne peut le prendre qu'une fois que ce con de fantôme est apparu, retraverser pour aller brûler la porte, avec un esprit maléfique qui te colle au train, et s'amuse à faire des trous sur ton passage pour bien te bloquer dans un coin et te posséder. Maudit jeu de l'enfer! C'est pas possible c'est Mike Myers ce boss. Sérieusement je n'avais pas autant détesté un boss de jeu depuis Scarmiglione ( 2° forme) dans FFIV.  Et je hais ce boss, que tu ne réussis à passer qu'une fois, par chance, t'as intérêt à sauvegarder juste après pour un prochain jeu! )

 Et ça n'est que la première partie du jeu... oui je suis maso!
(edit: je ne suis pas allée plus loin pour l'instant. j'ai débloquée 2 fins sur 3, la 3° implique de revenir au début, de refaire le jeu sans aller dans une pièce bien précise où on trouvait un indice bien précis, d'aller à l'infirmerie, d'échapper à nouveau au fantôme - grrrr. Pas eu le temps.

(Et en fait j'ai mis le jeu, si excellent soit-il en attente, pour une raison simple: je l'ai téléchargé sur la boutique PSP, via mon ordi, mais je ne sais pas comment le faire passer sur la console. Donc je joue sur émulateur et le problème se présente justement avec ce fantôme: il faut une précision et un timing absolu pour arriver à s'en dépêtrer, qui est faisable peut-être pas trop difficilement avec les boutons de la console, mais beaucoup moins avec les touches flèches au clavier. J'ai peu de temps en ce moment, mais je vais essayer de trouver la solution pour le transférer sur la console et gagner en facilité de jeu. Juste au cas où le même genre de passage, où la vitesse compte, se présenterai à nouveau, parce que sinon la folie me guette!)


L'intro du jeu pour se mettre dans l'ambiance:

En tout cas en fouillant un peu par ci par là je viens de voir qu'en débloquant les chapitres.. et même les mauvaises fins, on a droit à des bonus et des chapitres alternatifs... je sens que je n'en ai pas fini avec ce jeu de massacre totalement enthousiasmant.

(Par contre j'ai eu du mal à ne pas m'autospoiler en cherchant des illustrations, je me suis cantonnée au chapitre un que j'ai fini...)

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