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mardi 1 juillet 2025

Medalist T1 - Tsurumaikada

 Et c'est le retour de la tradition du manga / anime sportif d'été! Je n'avais pas trout chroniqué, mais au fil des ans j'avais vu le très drôle Free! ( natation), lu une partie du très long Eyeshield 21 ( foot américain), lu les 3 tomes de Running girl ( handisport).. plus quelques autres trucs du temps de ma lointaine enfance ( gymnastique, volley, tennis, je vous laisse chercher, mais il y en avait un paquet. Je précise n'avoir pas lu Captain Tsubasa, je n'ai rien à brosser du foot)

Et rafraichissant en plus, on retourne sur la patinoire 8 ans après Yuri on ice.
Plus enfantin et mon coquin que son prédécesseur, il s'annonce pourtant assez bien, sur un sujet assez classique (et traité classiquement: dépassement de soi, mentorat, rivalités, etc... les ingrédients classiques du manga de sport/ baston)

Etonnamment, il est classé comme seinen


On a d'un côté Tsukasa, 26 ans et déjà retraité. Forcément une carrière de sportif c'est court, surtout dans un milieu aussi concurrentiel que le patinage artistique au Japon, à Nagoya précisément. La ville s'est spécialisé dans l'élevage ( limite en batterie) de champions et championnes. Or, comme pour la danse ou la gymnastique, les âges de champions ayant une nette tendance à la baisse, il faut commencer jeune, voire très jeune. Entre 3 et 5 ans pour le patinage. Bien souvent ce n'est même pas un choix des enfants, mais de leurs parents. Des parents riches (car les cours et les tenues coûtent cher), qui se soucient finalement peu du vrai intérêt de leurs enfants. Ou à contrario peuvent leur refuser ce hobby si l'entraîneur ne leur donne pas l'assurance que l'enfant est une graine de champion.. bref s'ils n'ont pas l'assurance que les sacrifices pécuniaires seront une retour sur investissement. En clair: assurez moi que mon fils ou ma fille ira jusqu'aux jeux olympiques, sinon,  je le retire du club.

Et pour ceux qui comme Tsukasa, n'ont pu commencer dès le berceau, pour cause économique? Peu d'espoir d'en vivre. Il a découvert le patinage à 11 ans, s'y est réellement donné à fond à 14 ans, et malgré tous ses efforts, n'a pas pu combler suffisamment son retard face à ceux qui avaient commencé dès la maternelle. Exit le patinage artistique, il s'est réorienté vers la danse sur glace, moins athlétique, et y a fait une petite carrière, mais même là, on pousse derrière et lui doit en parallèle faire de petits jobs pour continuer à s'entrainer. Et comme il n'a pas eu le soutien de ses proches, qui ont au contraire insisté lourdement sur son âge, il est déjà à deux doigts de renoncer, après plusieurs échecs à des castings de type " Holiday on Ice".

De l'autre côté, Inori, 11 ans, petite fille très.. disons spéciale qui rêve de faire du patinage ( outre le patinage , elle voue une passion aux lombrics,qu'elle ramasse et manipule car ça la calme). La pauvre Inori n'a pas trop de chance. Elève quelconque, maladroite, semblant n'avoir aucun don, ayant la réputation d'être fêlée.. sa mère passe son temps à lui rappeler qu'elle est nulle dans à peu près tout, et hésite à la laisser s'engager dans cette voie où " elle va se ridiculiser, tant elle est empotée". Ce qui est loin de booster sa confiance, d'autant qu'elle est ultra émotive et se laisse facilement démoraliser par les critiques.
Et pourtant lorsqu'il la rencontre, l'impétueux Tsukasa détecte vite son potentiel: la gamine se débrouille bien, alors qu'elle n'a jamais fait plus que louer des patins et glisser lors des heures d'ouverture au public, mais elle a du potentiel: casse-cou, rapide, n'a pas le vertige, et malgré sa sensibilité, elle n'a pas de filtre de réalisme. Elle a appris les bases théoriques seule dans sa chambre avec un livre, et donc comprend vite ce qu'elle doit faire sur la glace au delà de son niveau.. même si sa manière de penser spéciale requiert des explications parfois farfelues.
Mais elle a du potentiel, et Tsukasa qui se revoit à 11 ans se dit que ce serait dommage de gâcher une motivation et des aptitudes physiques pareilles... il est plus que temps pour elle de commencer, et il va se charger de la coacher, alors qu'il n'est qu'assistant entraîneur.
Pousser cette nouvelle élève est aussi pour lui l'occasion de lui donner la chance qu'il n'a pas eue.

Et donc ce premier tome est plutôt sympa, bien que le graphisme soit parfois déroutant, à l'image de sa couverture où l'héroïne a des jambes curieusement distordues. Bon c'est un tome 1, on sait qu'en BD, il faut parfois quelques tomes avant que le graphisme ne se fixe.. Il y en a 12 à l'heure actuelle au Japon, et c'est une série que je vais probablement suivre si elle ne s'éternise pas ( raison pour laquelle j'ai lâché Eyeshield 21).
A noter qu'il y a une série animée dont la diffusion s'est faite cet hiver, mais que je ne verrai pas car elle est sur Disney + et que je n'ai pas du tout envie de souscrire à ce type de streaming.
Dommage, ce serait le seul moyen de voir si le niveau de l'animation des séquences sport est au niveau de celui de Yuri ( dont c'était vraiment le point fort)

samedi 27 juillet 2024

Running girl - Shigematsu Narumi

 Et c'est le grand retour du manga/ animé sportif de l'été.

J'ai repéré celui-ci à la bibliothèque où je travaille, et le sujet m'a paru intéressant, puisqu'on y parle de handisport.

Graphiquement, il n'est pas renversant, même s'il faut lui reconnaître un  grand soin apporté au réalisme des prothèses, validé par toute une équipe de consultants dans ce domaine.
Narrativement non plus, dans le sens où on retrouve le schéma ultra classique du personnage central qui a un problème, doit le résoudre et va le faire avec brio, soutenu par une équipe soudée d'amis.. et quelques opposants jaloux de ses succès, et sous la houlette d'un "maître" grognon qui poursuit ses propres buts.
Mais faire une oeuvre novatrice n'est pas le propos, l'objectif est de faire connaître le domaine du handisport, qui, il faut bien l'admettre, est encore le parent pauvre lors des diffusions médiatiques.



Ici, Rin, lycéenne de 16 ans, amputée  d'une jambe suite à une maladie, va retrouver l'énergie et l'espoir en découvrant l'athlétisme handisport. Son talent et sa ténacité la font repérer de monsieur Kazami, prothésiste, qui a justement d'un sprinter à son service, pur être le "représentant" de ses lames de course. en effet, la société pour laquelle il développe les lames estime que le projet est trop couteux pour un retour sur investissement suffisant, et menace de fermer cette section si ses lames ne se distinguent pas lors d'une course régionale. Kazami lui, vise plus haut: il espère que les lames de sa fabrication mèneront un athlète jusqu'aux jeux paralympiques.

Rin a besoin des prothèses de compétition de Kazami pour retrouver le goût de vivre via le sport, Kazami à besoin d'une athlète talentueuse pour prouver la qualité de ses prothèses. Ces deux-là vont donc devoir travailler ensemble pour mener à bien cet objectif avant l'échéance des jeux de Tokyo ( le manga date de 2020)


Et donc en trois tomes on suit son parcours non jusqu'aux jeux paralympiques, mais jusqu'aux épreuves de sélection pour ceux-ci, car pour elle la victoire est moins la sélection, que les étapes qui y mènes, comment elle passe en 2 ans de lycéenne déprimée par sa maladie, et ce qu'elle a perdu, à athlète motivée pour se surpasser. C'est aussi le parcours de changement qu'elle amène aux gens qu'elles rencontrent: Kazami, dont au départ l'objectif est très personnel, se rend compte que ses prothèses peuvent vraiment changer la vie des gens qui en ont besoin. Kei, la championne d'athlétisme du lycée, orgueilleuse et individualiste, qui découvre au contact de cette nouvelle camarade - dont l'enthousiasme malgré le handicap la pousse à intégrer un club de sport classique-  le plaisir de la course de relai et du travail d'équipe. Le petit garçon passionné de foot, et qui pense devoir renoncer à son loisir après l'amputation, et qui retrouve lui aussi sa raison d'exister avec la découverte du handi-sport.
Et même la mangaka qui en préparant son sujet, a rencontré des sportifs handicapés qui lui ont fait découvrir leur monde, leurs parcours et leur ténacité.
Donc, peu importe de savoir si Rin va se qualifier pour les jeux, et d'ailleurs en seulement trois tomes, tout va à toute vitesse, les personnages secondaires apparaissent et disparaissent.. comme dans la vie finalement, quand on change de club ou d'établissement, on ne sait pas ce que deviennent les anciens camarades, chacun faisant sa vie de son côté.

Donc oui, on peut lui reprocher d'être trop court pour vraiment approfondir certains personnages et leurs relation, et de précipiter un peu les péripéties, mais ce n'est pas non plus l'objectif d'avoir une histoire haletante. Mais c'est une lecture sympa qui a le mérite de mettre en avant un sujet rare et parfois difficile, sans insister lourdement sur le pathos. Je n'en attendais pas grand chose, je le qualifierai donc de "bonne surprise"

samedi 23 octobre 2021

Hikaru no go - Obata Takeshi et Hotta Yumi

 Haaa que lire, que lire pour ce mois Halloween, qui soit facile à caser entre deux cours?

J'en ai fini avec les fantômes du Japon compilés par Lafcadio Hearn, et l'illumination m'est venue en triant mes mangas pour voir ceux que je garde, ceux que je tente de revendre..
Je n'avais pas touché à cette série depuis presque 20 ans, et pourtant je l'aimais bien.
Je ne l'a jamais finie, pour plusieurs raisons, elle était sympa, mais menaçait d'être longue (23 tomes en tout, j'en ai lu 19), et surtout elle a perdu pour moi pas mal de saveur après le tome 15, j'ai beaucoup moins accroché.

Or, parfait, même si le sujet est comme l'indique le titre le jeu de Go, l'un des personnages principaux est un fantôme et, pour tout dire, mon personnage préféré de cette histoire. Il est régulièrement tordant. Donc cette Chronique ne concernera que les tomes 1 à 15, qui ont une coloration fantastique, via le personnage central qu'est Saï, le fantôme.

Tome 1, voici Hikaru,11 ans, le héros, il porte tout au long de la série des vêtements ornés du chiffre 5 ( prononcé " Go" en japonais)



L'idée de base n'est pas très originale: fin des années 1990, Hikaru, 11 ans, gamin en fin de primaire, élève plus que médiocre a été puni par ses parents: privé d'argent de poche jusqu'à ce qu'il relève le niveau et obtienne la moyenne à ses contrôles d'histoire.
A l'affut d'un moyen de se faire un peu d'argent, il fouille le grnier et trouve un vieux goban, plateau de go qui appartenait à son grand-père. L'objet est joli et ancien, Hikaru espère en tirer un peu d'argent. Mais il est hanté par un fantôme, Saï no Fujiwara. De son vicant à l'époque Heian, Saï était maître de go, professeur de l'empereur. Faussement accusé de triche et acculé au suicide, son fantôme est resté, rongé par la tristesse de ne plus pouvoir jouer. Lorsque le goban est touché par quelqu'un qui peut qvoir du potentiel, Saï en prend possession pour pouvoir joeur à nouveau, faisant de son hôte le meilleur joueur de go de son époque.

Saï prend possession de l'esprit d'Hikaru, qui est le seul a pouvoir le voir et l'entendre. Mais de là à dire qu'Hikaru a du potentiel... il sait à peine que le go existe, ne le perçoit d'abord que comme un passe temps de vieux, ennuyeux, puis comme quelque chose qui peut être lucratif. Le fantôme et Hikaru vont donc monter un plan à la Cyrano: Saï va souffler les réponses en cours d'histoire à Hikaru, l'aider à remonter ses notes, et en échange, celui-ci sera sa main pour jouer au go. Ce qu'Hikaru accepte mollement ( il n'a pas trop le choix, les états d'âme de Saï l'envahissent, s'il ne contente pas le spectre, il est physiquement malade).

Tome 15: Saï le fantôme

Ce gamin déluré et incapable de se concentrer est l'opposé même de l'idéal du joueur de go.
Que se passe-t-il quand un fanraron indiscipliné rencontre par hasard un autre gamin qui lui pratique le go depuis son enfance? Akira Toya, fils du meilleur joueur de go de la planète, 11 ans lui aussi, espoir de la discipline et déjà d'un niveau professionnel, va se voir infliger une cuisante défaite par Saï, via Hikaru.. qui n'a jamais touché une pierre de go de sa vie. Et s'imagine que ce débutant est en fait un rival de très haut niveau qui cache bien son jeu.
De fait, le pauvre Akira ne peut pas savoir qu'il a réellement en face de lui le meilleur joueur du monde, et va s'acharner à vouloir battre Saï et Hikaru. C'est donc cette rivalité, et le développement de la passion d'Hikaru , sur plusieurs années, pour le jeu de go, qui est raconté. D'une part la quête d'Akira à la recherche de cette incroyable compétence quil n'a vu qu'une fois, les rencontres suivantes avec Hikaru l'yant bien déçu, celle d'Hikaru qui prend goût au jeu et se dit que finalement, s'il peut en faire son avenir professionnel, ce ne serait pas mal de passer son temps à jouer plutôt que d'étudier. Et celle de Saï, qui depuis qu'il a vu des parties du père d'Akira, ne rêve que de pouvoir l'affronter.
Or comment faire quand on est mort depuis mille ans, qu'on veut affronter un champion de niveau mondial, et qu'on n'a comme seule solution de faire jouer à sa place un gamin de 11 ans. Comment un gosse inconnu peut-il même avoir l'occasion de jouer contre un pro, et surtout comment ensuite justifier qu'il lui mette la misère?

Donc quelque chose de classique: un manga sur un jeu, tourné à la manière d'un manga de sport ( avec les classiques du manga scolaire: clubs, rivalités de clubs entre le shogi et le go, rivalité des clubs entre collèges...)
C'était un pari osé, qui a payé, au Japon et en occident lors de la publication: un jeu à l'image démodée, qui a regagné en popularité, en Asie comme en Europe.

Et donc il y a deux ou trois personnages que j'aime particulièrement. Saï en tout premier: Saï est l'antithèse d'Hikaru, mais devient son mentor. Raffiné, élégant, d'une intelligence redoutable, intègre mais, bien qu'un tricheur ai causé sa mort, dans sa naïveté, il ne se rend pas compte que le plan qu'il propose à Hikaru est de la triche, puisque dans son idée, il s'agit seulement de s'adonner innocemment à son jeu favori, l'argent ni la gloire ne sont pas un moteur.
Mais ça reste de la triche ... jusqu'à ce qu'Hikaru veuille prendre son indépendance et se vautre.

Ses réactions au début du manga sont vraiment très drôles: il n'a plus hanté personne depuis 140 ans et ne connait pas la vie moderne, est fasciné par la télévision, les pendules, les distributeurs de boissons, etc...
De plus c'est un personnage graphiquement splendide, dont le costume ancien permet à Obata des illustrations raffinées de splendide qualité, qui tranchent à la foi avec la modernité du Japon d'Hikaru, et avec le caractère imprévisible, pétulant et un peu roublard et manipulateur dont le scénario l'a doté. Un élégant fantôme millénaire à l'air parfaitement digne, doté un esprit très gamin mais qui le rend très attachant.


L'autre personnage que j'aime beaucoup, c'est Akira, le petit champion, au look démodé: coupe au bol et costume marin, coaché depuis ses deux ans par son père, sa vie est loin d'être facile, et il a souvent l'air triste et trop adulte. L'écueil d'en faire un casse-pied orgueilleux fier de son niveau , de son ascendance et de son niveau de vie ( il est de famille riche) a heureusement été évité.
C'est un gamin solitaire et timide, mais qui prend toutes les occasions possibles pour être sociable, serviable. Il ne refuse jamais malgré son niveau de jouer avec qui que ce soit, autres enfants ou retraités, débutants comme joueurs confirmés, avec un sens de la justice et de l'équité. Au contraire, son statut et sa célébrité lui posent problème, il évite de se mêler aux autres non par orgueil, mais parce qu'il a conscience des attentes que les autres projettent sur lui, les camarades de son âge s'attendent à ce qu'il les ridiculise, le détestent par principe, et essayent de le battre par tous les moyens, y compris en trichant. Akira c'est le gosse adorable, mais trop doué qui n'arrive pas vraiment à se faire des amis et est victime d'un a-priori.
Akira, le rival.. 13 ans, oui, oui...

Prenant Hikaru pour un joueur de génie, un rival digne de ce nom, il essaye malgré tout régulièrement de s'en rapprocher pour s'en faire un ami, malgré leur différence sociale. Ce qu'Hikaru, beaucoup moins mature, ne comprend pas vraiment.
Donc oui, j'aime beaucoup Akira, pour ce bon esprit et le fait qu'il essaye autant que possible d'être un gamin normal, bien que son talent au go le prive d'une bonne partie de sa jeunesse. J'ai juste envie de lui dire " vire moi ce costume, met un tee shirt, je t'emmène voir un dessin animé et manger une glace" ( d'ailleurs c'est un peu ce que fait la dame qui tient le club de go où il donne des cours: elle est la seule personne à le traiter normalement, presque comme une grande soeur, vient le chercher au collège en voiture et lui propose des biscuits.)
Et au fil des tomes sont évolution fait plaisir: son sens de la justice et de l'intégrité se confirme et , contraint une fois devenu professionnel de tricher et de perdre des parties contre des sponsors, pour ne pas les vexer ce qu'il se refuse à faire, il trouve la seule solution qui lui permette de ne pas se compromette, ten rendant toute contestation impossible, et tout en les ridiculisant de façon magistrale: calculer afin de faire match nul avec les 4 sponsors, en même temps, qu'ils soient de bon niveau ou complètement nuls.
Désolée Hikaru, c'est tout le héros, mais tu n'as pas la classe du p'tit Akira.

Seulement voilà, même si la série est sympa et continue, après de superbes tomes 13 et 14, le tome 15, abandonne totalement l'élément fantastique: exit le fantôme ( c'est à la fois logique et super triste: Hikaru es devenu pro, Saï s'il restait, deviendrait inutile et gènerait la progression du jeune héros, or, il s'gait d'un shonen, qui doit mettre le gamin en avant. Ce n'est pas le Go de Saï, mais le go d'Hikaru, le titre de la série. Mais ce tome 15 est psychologiquement dur, bien mené, mais ... dur : voir Hikaru, qui n'a pas conpris les avertissement de Saï qui sentait sa disparition très proche, chercher son ami fantôme partout où il pourrait être, et sombrer dans la dépression lorsqu'il comprend que Saï ne reviendra pas.. C'est raide!)

Mais voilà, je n'ai pas vraiment poursuivi après, même si les autres personnages sont attachants, il manque ce qui faisait la saveur de la série. Et aussi à l'époque, faute de place, je ne suis pas allée au delà du tome 19, ne sachant pas combien il y en aurait en tout (23, pour un shônen c'est encore raisonnable j'aurais quand même pu la finir sans trop de problèmes).. mmm je le classe Shônen de sport, car après tout le go est un sport cérébral et le manga a toutes les caractéristique du manga sportif: le dépassement, la rivalité, les compétitions, etc...
Et juste pour montrer l'évolution graphique, le dernier tome.
Ce qui suit une logique, puisque les héros ont maintenant 16/17 ans.

Et juste pour le plaisir des yeux, une illustration automnale.
Saï est un personnage souvent drôle, mais les illsutrations le mettant en scène sont souvent plutôt liés au wabi-sabi, à l'impermanence, à la nature, à la fragilité de la vie, son statut de fantôme en faisant le personnage " philosophique" de l'histoire.

Takeshi Obata a depuis fait à nouveau des étincelles avec Death note, dans un autre style, mais dans les deux cas, je le classe parmi les très grands dessinateurs de manga contemporains, avec Takehiko Inoue. L'un comme l'autre étants non seulement dessinateurs, mais aussi illustrateurs, ce qui apporte beaucoup dans la composition et la colorisation.
Peut être un jour finirai-je la lecture de cette série.


vendredi 13 août 2021

A la découverte du sumo

On continue avec le sport, après les JO.

Parce que l'occasion s'est présentée, pendant mes vacances chez tonton. Il aime bien la culture japonaise et m'a dit " tiens, ce soir, il y a une diffusion de tournoi de sumo, je le regarde si ça te tente".Bon allez, pourquoi pas, je n'en ai jamais vraiment vu. C'est quand même un des symboles du Japon, et j'aime bien découvrir ce que je ne connais pas ( on a aussi regardé les concours de caisses à savon, de dressage de chiens, et de lancer d'avions en papier )

S'il y a bien une chose à laquelle je ne pensais pas m'intéresser un jour, c'est le sumo ( enfin, deux choses: j'ai découvert l'an dernier la danse classique et j'ai trouvé ça intéressant. Je vous laisse combiner dans votre tête les concepts de sumo et danse classique. Je parie que vous avez Fantasia en tête)

Et en fait j'ai trouvé ça très intéressant, en particulier à cause de tout le contexte rituel et mythologique qui entoure la pratique, au delà du simple sport. Car oui, c'est du sport, malgré le physique atypique de la plupart des pratiquants, au moins en ce qui concerne les professionnels. Bon, il ne viendrait pas à l'idée de dire que " la lutte gréco romaine n'est pas du sport, les lutteurs sont trop lourds". Et la plupart ont une souplesse étonnante (enfin, pas trop pour moi qui sais d'expérience qu'on peut être lourde, ronde et très souple), mais là, on a quand même vu des gens qui vont de 95 à 200 kilos - voire parfois plus - se démener.

estampe de Kuniyoshi


En France, il y a très peu de chaînes qui diffusent les tournois de sumo, et c'est sur la chaîne cablée de l'Equipe que nous l'avons regardé.

L'avantage est que les deux commentateurs distillent au fil de leur commentaires des informations sur l'organisation des tournois, ce qui est interdit ou autorisé, les tenues, les grades des lutteurs, traduisent parfois le sens des pseudonymes, ou le contexte religieux et traditionnel de ce qu'on voit.
Par exemple , pour quelle raison les lutteurs sont surnommés " est" et "ouest"? Parce qu'ils représentent la lutte mythologique entre le dieu de l'est et le dieu de l'ouest.

Ce qui permet de sortir des clichés, et de comprendre qu'il y a justement tout ce contexte et que ce n'est pas simplement un sport un peu étrange ou deux gros bonshommes en pagne se poussent l'un et l'autre jusqu'à ce qu'il y en ait un qui tombe ou sorte de la zone délimitée.

Pour en savoir plus sur le sport qui passionnait Jacques Chirac, et ses règles, les lutteurs, le lexique.. c'est par ici, et c'est en français

 Ou intéressant aussi, parce que c'est un sujet qu'on ne peut pas éviter: les limites du calcul d'IMC dans le sport à haut niveau.  Car oui, les lutteurs sont en surpoids, impossible de dire le contraire mais un surpoids qui n'est pas celui de quelqu'un qui se gave de chips sur son canapé: ce n'est pas du bide-à-bière (en gros le gras est sous la peau, pas entre les organes, je sais exactement pour ma part quelle est la différence, étant personnellement concernée: du gras sous la peau, malgré une alimentation peu sucrée, de bons muscles en dessous et aucun problème de santé ou d'analyse... et je suis loin de manger du chankonabe à tous les repas)

Et donc juste par curiosité, je vous montre en échantillon 3 des participants que j'ai vus. Un Bulgare et un Géorgien . Parce que ces deux là ont exactement la même taille (1m91), et seulement 11 kilos d'écart, et pourtant leurs physiques sont très différents (j'avoue, je suis un peu stupéfaite par le Bulgare qui a plus de poitrine que je n'en ai jamais eu, même avant de passer sous le bistouri, je soupçonne un problème hormonal chez ce monsieur). Et donc répartition totalement différente du gras et du muscle pour deux personnes qui n'ont pas plus de 11 kilos d'écart, une paille pour des gens de cette taille. 

Certains ont même le problème inverse et n'arrivent pas à dépasser les 100 kilos.
Voilà le plus petit de la compétition,
un japonais d'1m68 et 95 kilos, et qui parait minuscule par rapport à ceux de presque 2 m. Du coup, j'ai très envie de l'encourager, lui " vas-y mon gars, montre leur que tu peux battre des géants! Au nom de tous les petits de la terre"
Il y a donc des concurrents aux physiques et aux origines bien plus variées qu'on pourrait le penser a priori.
 
Les découvertes:

- oui, c'est intéressant pour qui apprécie en général les sports de combat, et du moment qu'on vous donne les clefs pour le comprendre. En particulier sur les règles ou l'organisation qui ne se fait pas par poids comme en boxe ou en judo. On peut donc avoir sans problème un affrontement entre le "petit" de 95 kilos et le géant de 220. Et ce n'est pas forcément le plus grand et le plus lourd qui va gagner, si le plus petit a une meilleure techique ou sait mieux profiter d'une occasion.

- tout le contexte traditionnel/ culturel mythologique, ça c'est même passionnant. Et ça explique pourquoi les athlètes (car ce sont des athlètes quand même malgré le surpoids) sont considérés au Japon comme demi-dieux: ils incarnent lors des combats le rôle des dieux.

- Etonnamment, dans une société aussi traditionnaliste et eu ouverte à l'étranger que le Japon, il ya pas mal de lutteurs d'origine étrangères. Ils prennent des pseudonymes japonais, parfois prennent aussi la nationalité japonaise, mais sont quand même identifiés selon leur natinalité d'origine. Les deux lutteurs les plus hauts classsés dans le tournoi que j'ai regardé sont deux mongols ( et la Mongolie a aussi une forte tradition de sports de combat, de lutte en particulier)
Mais il y avait des pays moins attendus: le bulgare et le géorgien précités et un brésilien pour ceux que j'ai vus, mais j'ai appris que parfois des américains, des russes ou des hawaiens arrivent au niveau professionnel. Donc plus international qu'il n'y parait. Même si les pro sont tous formés au Japon.

- Encore plus étonnant, : ces lutteurs étrangers ont aussi un fan club. Apparemment les japonais sont fair-play, pour peu qu'on leur montre du beau sport, peu importe qui gagne. Il doit bien y avoir des ultra-traditionnalistes qui se sentent dépossédés de leur sport national, mais visiblement la majorité des spectateurs se contentent d'apprécier les qualités techniques d'untel ou d'untel, indépendamment de toute autre considération, et ça c'est super.

- Le sumo n'est pas réservé donc à de seuls grands et lourds japonais: il y a des clubs amateurs dans pas mal de pays, où on peut aussi trouver des pratiquants aux physiques plus classiques.Voire de très petits gabarits. E des femmes aussi.
Telles que celles qu'on peut voir sur la vidéo dans cet article dédié au développement du sumo féminin
( et forcément, toute avancée, même si elle ne concerne pour l'instant que la pratique amateur est bonne à prendre. Des femmes qui luttent pour l'égalité, et là, ce n'est pas qu'une expression). Pour les amateurs par contre, hommes commes femmes, il y a des catégories de poids, comme au judo.

Et donc corrollairement la réponse à la questio que vous ne vous posiez pas encore: elles portent le mawashi, le pagne traditionnel sur une combinaison de lutte

- La fédération de sumo voudrait à terme que le sport fasse son entrée aux jeux olympiques, mais pour celà, il faut en passer par la mixité.
Ici un article en français sur la pratique féminine
Et un autre, très intéressant, qui part d'un inciient en 2018: une secouriste parmis les spectatrices montée sur le ring pour secourir un lutteur en détresse a été expulsée, pour cause de traition, qui dit que les femmes ne doivent pas monter sur un ring de sumo. Même lorsqu'il s'agit de sauver quelqu'un en ddanger . Or cette interdiction est récente ( plus ou mois 150 ans, en rapport des quelques 1500 d'existence attestée du sport), et le sumo devient donc aussi au Japon un terrain d'affrontement entre les traditionnalistes et progressistes.

Voilà, une pratiquante, en tenue de combat, et là, oui, il y a des catégories de poids
Yes, we can! ( pas pu m'empêcher)

Je ne pensais pas trouver tout ça là derrière en regardant la semaine dernière un tournoi de sumo avec tonton, mais le cadre s'avère passionnant. En tout cas, ça m'a bien plu, je vais essayer de suivre un peu tout ça de temps en temps.

Certes le sport n'est pas blanc et a été entaché de scandales: bagarres entre pratiquants, souffres-douleurs des entraineurs ( l'ijime existe aussi dans ce domaine et pas seulement au lycée), combats truqués ( il y a de fortes sommes d'argent engagées, des sponsors et des paris et qui dit pognon... ), usage de stupéfiants (cannabis. Ca fait sourire en comparaison avec le dopage organisé à grande échelles dans l'athlétisme, la natation ou le cyclisme dans les années 1980- 90,  mais la fumette au Japon n'est pas seulement illégale et passible d'amende, elle peut conduire en prison).
Ou très récemment, mise à pied de certains pour non respect des restrictions covid.

Ce serait donc mentir que cacher les côtés moins reluisants.

Et forcément, y -a-t-il un manga qui en parle? Oui, un manga et une BD européenne inspirée du parcours de l'authentique champion hawaïen Akebono.

Je ne prétendrais pas tout comprendre, loin de là, mais maintenant c'est un peu moins cliché dans ma tête.👍

lundi 19 juillet 2021

Il va y avoir du sport!

Parce que je viens de discuter de ça avec Kiona sur facebook  qui présentait une liste de manga au sujet du  foot.Il y a quelques années j'avais une petite tradition personnelle: l'été, je regardais une série animée de sport. Je n'ai plus vraiment pu regarder d'animé depuis que j'ai recommencé mes études, très prenantes.

Mais en remontant au tout début, je me souviens de Jeu Set et Match ( tennis), le rythme de la vie ( gymnastique), Jeanne et Serge (Volley), Olive et Tom, L'école des champions (football)  dans mon enfance. D'où le fait que je cite les titres français, tels que les connaissent les gens de ma génération :)

Mais je me disais qu'il y a des séries sur à peu près tout et n'importe quoi. Et qu'on doit presque pouvoir reconstituer le programme des jeux olympiques rien qu'en dessins animés et /ou manga
Pari tenu!

Je cherche donc des titres qui parlent de sport, ou  bien au minimum, où le sport est une partie importante de l'intrigue ( par exemple le principal personnage de X day pratique l'athlétisme mais ça n'est pas le coeur de l'intrigue, ça pourrait aussi bien être n'importe quelle autre sort ou loisir, donc, je ne sélectionne pas!).
Pour ne pas avoir non plus une liste trop longue, je rassemble les sports proches ( genre les sports nautiques ensemble, même si je sais qu'il y a une différence entre l'aviron le kayak et la voile, ou les différentes épreuves de cyclisme ensmble)

Programme officiel des JO:

  • Athlétisme (du 30 juillet au 8 août)
    Suzuka

  • Aviron (du 23 au 30 juillet)
    Canoë/kayak (du 25 juillet au 7 août)
    Voile (du 25 juillet au 4 août)
    Regatta ( manga)

  • Badminton (du 24 juillet au 2 août)

    Hanebado! ( manga non traduit)

  • Baseball (messieurs) / softball (dames) (du 21 juillet au 7 août). Le sport préféré au Japon, plus que les arts martiaux!
    Touch ( Théo, la batte de la victoire).

    oui il y a une série sur les filles qui jouent au baseball!
    Cinderella 9
  • Basketball 3x3 (du 24 au 28 juillet)
    Basketball (du 25 juillet au 8 août) Trop de choix: Slam dunk, Kuroko no basket, Real, I'll
    Va pour Kuroko, car le mot basket figure dans le titre

  • Beach volley (du 24 juillet au 7 août)
    Harukana receive
    Pour une fois, il y a une raison scénaristique d'avoir des filles en maillot de bain, ce qui j'espère n'est pas trop prétexte à du fan service (hahah) à deux balles ( re haha)
    C'était ça ou " crazy beach" ( ce titre est aussi fin que les mailles d'un filet de volley)


  • Boxe (du 24 juillet au 8 août)
    Ashita no Joe, forcément, un des pionniers du manga de sport
    Et boxe féminine, oui, il y a un manga: je ne connais pas du tout, ça paraît en ce moment, mais voilà une fille qui sort des standards habituels du manga! Et un manga qui met une boxeuse baraquée au premier plan!
    Saotome loves boxing

  • BMX (du 29 juillet et 1er août)
    Cyclisme sur piste (du 2 au 8 août)
    Cyclisme sur route (24, 25 et 28 juillet)
    VTT (26 et 27 juillet) Pas de détail, je rassemble là tout ce qui est vélo!
    Over Drive
    Et pour le keirin ( sur piste donc)


    Aoba Jintenshaten Keirin challenge ( non traduit)

  • Equitation (du 24 juillet au 7 août)
    Jumping

  • Escalade (du 3 au 6 août)

    Iwakakeru, climbing girls

  • Escrime (du 24 juillet au 1er août)
    En garde!

  • Football (du 21 juillet au 7 août). Bon , c'est l'évidence...
    Captain Tsubasa/ Olive et Tom

    Mais il y a aussi un manga sur le foot féminin, ce qui me fait très plaisir , même si je me fiche complètement du foot :D
    Sayonara Football

  • Golf (29 juillet au 7 août)
    King of Golf ( aucune idée du contenu, je vois qu'il a dépassé les 35 tomes, mais n'a pas été traduit, ni en français ni en anglais)

  • Gymnastique (du 24 juillet au 8 août)
    Retour dans les années 80: Hikari no densetsu/ Le rythme de la vie ( très irréaliste de mémoire, avec des gymnastes qui flottaient en l'air pendant des dizaines de secondes )

  • Haltérophilie (du 24 juillet au 4 août). Oui, j'en doutais, mais il y a un manga sur l'haltérophilie. Il a l'air d'en baver le p'tit.
    Juryo again

  • Handball (du 24 juillet au 8 août)

    Sôkyû boys ( non traduit)

  • Hockey sur gazon (du 24 juillet au 6 août) Il y a UN manga qui parle de hockey sur gazon.
    My lovely hockey club

  • Judo (du 24 au 31 juillet): là, la difficulté est d'en choisir un, le judo c'est un peu l'un des symboles du Japon.
    Uchikomi

    Yawara

  • Karaté (du 5 au 7 août): forcément, avec le judo l'autre symbole sportif du Japon ( mis à part le Sumo). Mais je suis étonnée , car il n'y a pas tant que ça se manga sur le sujet, apparemment.
    Karate heat
    Pour la blague, je peux rajouter Judo Boy, vieille série des années 60 qui parlait.. beaucoup plus de karaté en fait, le héros pratiquant les deux arts martiaux.

  • Lutte (du 1er au 7 août)

    Dangan Tackle ( non traduit)

  • Natation (du 24 juillet au 5 août)
    Free!

  • Natation synchronisée (du 2 au 7 août): PAS de MANGA! ( ça y est on a trouvé le sport sans manga, et ça m'étonne beaucoup, en tout cas, je n'en ai pas trouvé)
    Par contre il y a un film et une série, sur les garçons qui en font

    Water boys

  • Pentathlon moderne (du 5 au 7 août). Le pentathlon regroupe escrime, équitation, natation, cross et tir au pistolet. Donc on peut se reporter à ces différents sports.

  • Plongeon (du 25 juillet au 7 août) ( oui  il y a un manga pour le plongeon aussi!)

    Dive!! ( avec les !!,  car il y a un dive sans point d'exclamation. pas DU TOUT la même chose, il semble y être plus question de  heu..fondements que de fonds de piscine)

  • Rugby à 7 (du 26 au 31 juillet)
    Ce blondinet n'est vraiment pas taillé pour le rugby!

    All out!!  désolée, c'est du XV, pas du 7.

  • Skateboard (25 et 26 juillet, 4 et 5 août)
    Sk8tr's

  • Surf (du 25 juillet au 1er août)

    Wave!! ( décidément, les !!), apparemment c'est plutôt un animé, mais comment ne pas éclater de rire devant ce cliché de surfer qui se la raconte?

  • Taekwondo (du 24 au 27 juillet)

    Un manwha ( forcément le taekwondo est coréen) The god of Highschool

  • Tennis (du 24 juillet au 1er août)

    Happy ( qui parle d'une fille qui devient championne de tennis pour éviter la mafia et la prostitution..super joyeux en effet)
    Alors oui, je sais, il y a "prince du tennis", mais...je suis bien plus tentée par le titre d'Urasawa!

    Jeu, set et match: juste pour le moment nostalgie . Parce que c'était un anime sur le tennis où on voyait rarement des scène de tennis, dans le fond.
    Kaleidoscope hippie, ça date de 1973
    S'il vous rappelle quelque chose, c'est normal, c'est l'équipe qui a adapté La rose de Versailles
    C'est parti pour la francisation d'époque: Karine, Hélène, Jean...

  • Tennis de table (du 24 juillet au 6 août)
    ben.. ping-pong, le bien nommé.

  • Tir (du 24 juillet au 2 août). PAS  DE MANGA, ni anime, ni film, en tout cas, pas sur le tir en tant que sport. Les recherches ne font ressortir que des titres sur la police, le western, la SF où les personnages utilisent des armes à feu ( et Cow Boy Bebot ou Trigun ou que sais-je sont très bien, mais cn'ont aps leur place ici.

  • Tir à l'arc (du 23 au 31 juillet)
    Bon, je trouve du Kyûdo, c'est ce qui est le plus proche


    Ten Wo Iru ( non traduit)

  • Triathlon (26, 27 et 31 juillet): natation, vélo, course à pied, se reporter à ces sports

  • Volleyball (du 24 juillet au 8 août)

    Haikyu!!
    Et bien sûr, je ne pouvais pas ne pas le citer
    Ces noms, ils étaient déjà bien ringards quand j'avais 10 ans
    Jeanne et Serge

  • Water-polo (du 24 juillet au 8 août)
    Seika gakuen joshi suikyuubu Monogatari ( oui, titre complet), un 4koma non traduit qui parle d'un club féminin de waterpolo . Tellement peu connu que je ne trouve pas d'images, hormis la toute petite qui illustre le lien.

Et je tiens à signaler en marge de tout ça: Running girl, ma course vers les paralympiques.
Comme le titre l'indique, ce sont les jeux paralympiques qui sont mis en avant, via le défi d'une athlète amputée d'une jambe. Une héroïne handicapée, c'est rare.



Le(s)quel(s) vous tente? Je suis assez intriguée par celui sur la boxeuse baraquée, celui sur l'escrime, et Running girl. J'en ai vu certains, surtout les plus anciens je dois le reconnaître,