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samedi 18 octobre 2014

Vagabond t1 et 2 - Inoue Takehiko

Ce mois ci, c'est la commémoration de la bataille de Sekigahara ( 20/21 octobre 1600) et je voulais marquer l'occasion, et quoi de mieux que de parler, à l'occasion du samedi manga d'un manga tiré d'un roman historique qui justement commence directement sur le champ de bataille. Attachez vos casques, nous partons sur les traces du samouraï Musashi.

En fait, il y a longtemps, j'avais eu l'occasion de lire le tome 1, qui m'avait complètement convaincue, et j'avais su qu''il devait y avoir une réédition en plus grand format. Celle que j'ai sous la main, qui regroupe les tomes 1 et 2 de l'édition classique. Apparemment, malheureusement, cette réédition somptueuse ne concerne que les deux premiers volumes, je ne trouve pas d'info sur le site de l'éditeur. Vraiment dommage elle est de toute beauté.

Voilà donc ce que je disais sur le tome 1,  je confirme ce que je disais à l'époque: il vaut mieux avoir lu le roman de Yohikawa auparavant, à cause des ellipses.

 Mais je ne suis absolument pas déçue: Takuan, que j'attendais avec impatience, apparaît dans cette deuxième partie et il est vraiment excellent. Mais vraiment, tout à fait tel que je me l'imaginais en lisant le roman. Pareil pour grand-mère Osugi, la vieille dame caractérielle. Le fait d'avoir les deux premiers tomes ensemble est très bon de ce point de vue, on se rend compte à quel point c'est une personnage complexe, à la fois vieille dame intraitable envers tout le monde, sauf envers Matahachi, son petit dernier - qu'elle n'hésiterait pourtant pas à punir d'un bon coup de pied au derche s'il était là. Mais sa détresse de ne pas savoir s'il est toujours en vie, son refus obstiné de l'imaginer autrement qu'héroïque ont quelque chose d'à la fois drôle quand on a vu le loustic en action, et touchant.
J'aime aussi beaucoup Otsu, il faut dire qu'elle et moi on a en commun de réagir contre l'adversité en se mettant en colère, même si je pleure moins qu'elle car je ne sais pas être triste autrement qu'en râlant.
 Mais sa manière de casser les fenêtres en braillant " salaud, salaud!" est très drôle, et là aussi, c'est un personnage féminin fort. J'avais déjà dit ça à la lecture du roman, les deux personnages féminins principaux sont absolument mémorables.
Par contre j'avoue que je n'avais pas souvenir que le frère cadet Tsujikaze intervenait dans cette partie là, mais mon souvenir du roman remonte à 2010. Faudra que je le relise à un moment libre. Il ne m'avait pas spécialement marquée contrairement à son ainé, il faut dire qu'il y a tellement de monde dans cette saga, j'ai un peu oublié les personnages secondaires.

Alors bon, ça m'ennuie terriblement de ne pas savoir si les tomes suivants vont avoir droit ou pas à cette double édition. Parce que là, maintenant j'ai hâte de voir arriver Kojirô Sasaki, l'éternel opposant de Musashi. Probablement pas avant quelques tomes, puisque là, Takezo n'est encore que Takezo, il n'a pas encore découvert la philosophie ni décidé de changer de vie et de nom.
M'en fiche , pour le plaisir, je remets les fresques faites par Inoue sensei pour une librairie de New-York parce que  Ouaaaaah!


et résultat:

et re-ouaaaaah!

parce que j'avais zappé la lecture de juin!

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