Aheum, donc la suite, deuxième étape (il y en aura encore une), volumes 14 à 18, qui constitue une histoire - un arc en jargon de geek - à part, indépendante de ce qui précédait, ou à peu près, même si le volume 14 reprend à peu près la où le 13 finissait:
Du volume 14... |
Les gentils ont gagné, les méchants -plus quelques gentils aussi, dommages collatéraux obligent -sont allés passer des vacances éternelles dans le monde des morts.
Tout allait à nouveau pour le mieux dans le meilleur des mondes, quand, vous vous en doutez, un nouvel ennemi vient semer la pagaille. Cette fois, c'est Poséidon lui même qui fait des siennes, et menace de noyer la terre entière sous une pluie digne du déluge s'il n'obtient pas ce qu'il demande.
Poséidon est à la base, un des dieux les plus importants du Panthéon grec, révéré comme dieu de la mer, craint comme dieu des tremblements de terre, bref, un qui en impose. Aïe! Premier problème: il a pris possession du corps d'un fils à papa richissisme (et qui, comme Poséidon se fait très discret, ignore qu'il est possédé). Or ce qu'il veut, c'est la main de Saori -Athéna, qui lui a opposé une fin de non-recevoir. Vexé, alors qu'il cherche un moyen de se venger, voilà qu'il tombe sur un mystérieux personnge qui lui révèle son identité divine. ni une ni deux, le fils à papa éconduit décide, puisqu'il est un dieu, quelque part de se venger: puisqu'elle ne veut pas de lui, NA! il va déclencher un déluge qui va noyer la terre et ses habitants, à elle d'accepter la demande en mariage pour éviter ça ( techniquement, rappellons qu'Athéna est ta nièce, vieux pervers)
Vous me direz, c'est un peu léger comme raison pour déclencher un cataclysme planétaire: c'est vrai, rétorquerai-je, mais un: il va changer de motivation en cours de route, et deux, les dieux grecs ne s'embarrassaient pas forcément de subtilité quand il s'agissait de se bagarrer entre eux (et ces deux là particulièrement étaient prompts à se chamailler sur tout et n'importe quoi, pour savoir par exemple, qui des deux serait le dieu majeur d'Athènes)
Donc, cette
Et voilà, c'est reparti pour un tour: Athéna en danger, il faut la sauver, vite sortons les chevaliers de bronze de leur coma, filons leur des armures neuves, et hop! A la castagne.
Au début, on se demande quand même un peu pourquoi ce ne sont pas ces faignasses de chevaliers d'or qui y vont, puisqu'en tant qu'élite, ils pourraient facilement défaire les sbires de Poséidon d'une pichenette et en se recoiffant, mais non, ils se contentent de filer un peu de sang... non pas aux blessés mais aux armures ( car comme le vampire ou le moustique, l'armure sacrée carbure au sang. la question se pose: pourquoi pas celui des ennemis qui depuis le début de l'histoire, les ont copieusement aspergées? Mystère et mastic de chios). Bon il y a aussi une explication, mais qui arrive au 3° arc, faisant donc passer les chevaliers d'or pour une bande de bons-à-rien flemmards durant 5 tomes.
Et là, rebelotte, c'est exactement la même chose qu'avant: Poséidon est retranché dans son temple, comme l'était le Pope dans l'arc Sanctuaire, pour l'atteindre, il va falloir tabasser les gardiens des piliers des 7 mers, les 5 héros vont se coltiner chacun un adversaire, être en fâcheuse posture, mais s'en sortir grâce à , au choix: l'intervention d'un des 4 autres, un des gadgets de l'armure de la balance, un frère qu'on croyait disparu. Ils vont: retrouver un pote qui a mal tourné, redevenir aveugle pour le dragon, ramener quelques méchants dans le droit chemin au culte d'Athéna, battre Poséidon himself pourtant plus fort que tout le monde réuni, libérer Athéna de son pilier et le fils à papa de sa possession divine, et du même coup, empêcher la pluie de tomber. Rien que ça.
Vous avez deviné: autant la première partie était assez sympa malgré ses défauts, autant celle là est assez ennuyeuse: les ennemis sont le décalque des ennemis précédents, le côté jeu vidéo " il faut battre tout le monde avant d'atteindre le boss de fin" est encore plus marqué que précédemment. Bref, ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Et puis, le mystérieux dragon des mers qui n'est autre que le frère jumeau démoniaque et caché d'un personnage du premier arc, ho que c'est facile , ho que c'est téléphoné . En plus il s'appelle Canon, je ne m'y fait pas (traduc' foireuse, je suppose qu'il est censé faire référence à Kannon de la mythologie japonaise, un avatar du bouddha). Mais là, au mieux ça fait appareil photo, au pire... non vu la manière dont l'histoire tourne, c'est plutôt Boulet que Canon (hahaha, non je n'ai même pas honte de ce genre de jeux de mots moisis!)
Si, toutefois, on sent qu'une chose est en train de se produire discrètement : l'apparition de quelques gags à la Tex Avery, sisi, je vous jure: dans le premier chapitre, un "corny gag" sur un tête faussement coupée tout droit sortie d'un cartoon Merry Melody, la femme représentant la sirène (nordique, avec queue de poisson) qui se fait traiter de poulpe, carpe, thon par un gamin ( là le traducteur a du se retenir comme un fou pour ne pas écrire morue... c'est presque dommage, tiens).
...au volume 18, ouf! de moins en moins flashy. |
(réédition itou, vous commencez à avoir l'habitude!)
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